Le S.M et le S.A.F apprennent avec consternation que le Tribunal correctionnel de Millau vient de condamner José Bové à trois mois d’emprisonnement ferme.
Au delà du débat juridique, ils relèvent la disproportion de la sanction au regard tant de la réalité des faits, exempts de toute violence, qu’en considération du contexte dans lequel s’est inscrite cette action collective et syndicale.
L’outrance de la peine prononcée rappelle malheureusement les moyens inutiles et vexatoires employés lors de l’enquête judiciaire.
Le S.M et le S.A.F dénoncent cette sur-pénalisation de la résistance aux excès de la mondialisation.
Paris le 13 septembre 2000